L’un des surnoms de Marseille est « la cité phocéenne ». Il provient du nom du peuple de Phocée, une ancienne citée Grecque située aujourd’hui en Turquie, d’où seraient venus les premiers colons ayant fondé la ville de Massalia, environ 600 ans avant notre ère. Forte d’une position commerciale avantageuse, la ville se développera très rapidement à l’antiquité et sera rapidement peuplée.
Marseille restera longtemps indépendante et rebelle. Ce n’est qu’en 1481 qu’elle est rattachée à la France, mais elle se montrera insoumise à l’autorité royale jusqu’à l’arrivée des troupes de Louis XIV en 1660. Malgré ces mésententes, la citée phocéenne restera un grand atout économique pour le pays, se présentant comme une porte au commerce sur toute la méditerranée.
En 1792, à Strasbourg, Claude Joseph Rouget de Lisle écrit un chant révolutionnaire initialement prévu pour l’armée du Rhin. Un général exporte ce même chant à Marseille, aussitôt adopté comme chant de marche par ses troupes fédérées. Ces dernières, en venue à Paris pour soutenir la révolution alors en plein éclat, entonnent leur chant lors de leur arrivée triomphale aux Tuileries. Aussitôt, les parisiens la nomment La Marseillaise, et elle sera rapidement adoptée comme hymne national de la République.
Le XXe siècle fut une période difficile pour Marseille : elle peine à traverser les deux guerres mondiales, va perdre du poids économique avec l’indépendance des colonies, va connaître de fortes inégalités sociales… Ce n’est que dans les années 1990 que le projet Euroméditerranée que la ville va voir ses infrastructures s’améliorer. En 2013, Marseille est capitale européenne de la culture.