Zoom sur la ville de Bordeaux

Saviez-vous que la ville de Bordeaux a passé 3 siècles sous le gouvernement anglais ? Beaucoup sont ceux qui assimilent Bordeaux à l’œnologie, aux cépages que l’on aime tant.

Bordeaux comme toutes nos villes en France est forte de son histoire et a connu de nombreux rebondissements.

Des invasions au ralliement à la couronne de France

Autrefois nommée « Burdigala », le port de la ville devint un des comptoirs commerciaux qui s’étendra bientôt de l’Angleterre à l’Égypte. Toutes sortes de navires sont présents autant des navires grecs, que bretons ou même encore celtes. Le commerce va de bon train, on y échange de l’étain, des outils, de la céramique grecque, du cuivre espagnole, du blé et des produits méditerranéens.  Le vin commence à être produit sur place après l’adaptation d’un cépage importé d’Albanie nommé « La Biturica ».

Les invasions se sont multipliées pour conquérir Burdigala. Comme c’est le cas des Wisigoths ou même encore des Vikings. En 844, première invasion infructueuse des Vikings à Bordeaux. Les Girondins voient arriver les Drakkars Vikings, mais heureusement pour eux, cette attaque se solde sur un échec. Mais les Vikings n’en restent pas là. Nouvelle tentative en 845 mais cette dernière connaît le même résultat que la précédente. 3 ans plus tard, en 848, les Vikings retentent leur coup, qui cette fois-ci fonctionne. La ville est prise, incendiée, pillée, et la population est massacrée.

1472 est l’année qui marque un tournant dans l’histoire de la ville de Bordeaux. Cette année représente l’union définitive de la ville à la couronne de France.

 

Cours de l’intendance vers le grand théâtre en 1903 Droit d’auteur : archives de Bordeaux

Le port de Bordeaux. Place de premier ordre dans le commerce

Bordeaux a une place de premier ordre dans le commerce. Elle exporte ses vins et ses productions locales grâce à son port. Mais pas que, le 16 janvier 1716, le Roi de France donne l’accord de pratiquer la traite des esclaves. Cet accord est donné aux villes de Bordeaux, Rouen, La Rochelle, Nantes et Saint-Malo.

À cette même époque, le port de Bordeaux est le 3ème port français de la traite. Le commerce colonial connaît un essor spectaculaire. Le port de la ville approvisionne une grande partie de l’Europe en café, cacao, sucre, coton et indigo.

En 1789, Bordeaux se place au premier rang des ports français et au second rang des ports du monde après celui de Londres.

La ville au 19e siècle 

Au 19ème siècle, nous pouvons noter des changements significatifs de la ville de Bordeaux : la construction du théâtre français, les lignes de chemins de fer vers Bayonne ou Paris, l’extension des quartiers, l’ouverture du cours d’Alsace , la construction de la synagogue, des facultés, de la bibliothèque municipale et de la gare Saint-Jean. C’est aussi au cours de ce siècle que la ville connaît un « boom démographique ». Le nombre d’habitants passe de 120 000 en 1841 à 230 000 en 1891.

Il y a eu des moments tragiques qui ont marqués Bordeaux, son histoire. La ville devint par 2 fois la Capitale de la France : 1871, après la défaite française à Sedou contre les Prussiens et en 1914 au début de la Première Guerre Mondiale.

Pendant la Grande Guerre, le gouvernement est replié à Bordeaux. La situation géographique de son port fait de la ville l’une des bases de ravitaillement.

Après la Première Guerre Mondiale, le maire de l’époque, Adrien Marquet s’entoure d’architectes pour lancer une politique de grands travaux et d’équipements.

La vie culturelle se caractérise aussi par une certaine effervescence dans les théâtres, cabarets et salles d’exposition. La vie littéraire est marquée par la figure de François Mauriac.

En 1940, pour la troisième fois, le gouvernement se replie à Bordeaux, le Maire Adrien Marquet, Pétainiste dans l’âme, prend part au Régime de Vichy.

Les années après-guerre sont signe de développement pour la ville. Dans les années 1960, un vaste complexe aéronautique et aérospatial naît dans le nord-ouest de l’Agglomération. Ce sera le berceau des fusées françaises et notamment celui de la fusée « Diamant » qui a servi à mettre en orbite le premier satellite français le 26 novembre 1965.

Bordeaux, la Gare Saint-Jean

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Source : http://www.bordeaux.fr/p63813/histoire-de-bordeaux

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